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Pink me up

Depuis l’adolescence, j’ai toujours voulu deux choses : un tatouage et des cheveux roses. Pas le total look mais juste les pointes. Pour le premier, j’ai attendu mes 25 ans, afin d’être bien certaine de mon choix car comme on dit, c’est à vie. Puis comme je suis prudente, j’ai choisi un emplacement que je puisse facilement camoufler. Pour le second, je n’ai jamais osé me lancer. Question technique d’abord : peur de me louper, de me cramer les cheveux en les décolorants, de repeindre ma salle de bain façon maison de Barbie… Puis question de convention : que vont penser ma famille, mes potes (ah ouai, t’es devenue une emo girl ?) et puis mes collègues, ma chef… ?

Du coup l’année dernière, j’avais tenté le HairChalk de l’Oréal. C’est un genre de craie pour cheveux, sous forme liquide supposée tenir deux à cinq shampoings. C’était super joli le premier jour mais déjà le lendemain, on a les cheveux qui s’apparentent à de la paille, faute à la craie contenue dans le produit. La couleur n’est pas hyper flashy et après deux brossages (oui, même pas lavage), la couleur n’était déjà quasiment plus visible. Bref c’est me genre de truc que je recommanderai pour une soirée ou un festival, mais ça s’arrête là.

Mademoiselle paresse pink hair 7

Cette année, j’ai eu envie de réitérer l’expérience de façon plus permanente. Mais voilà, j’ai vite déchanté quand on m’a expliqué que pour les couleur flashy comme le rose, il n’existe que des colorations semi-permanentes. Il faudrait donc me décolorer les cheveux à blanc, et je devrais refaire des teintures roses toutes les deux à trois semaines… Sans compter que j’ai pu lire un peu partout que ce genre de teinture dégorgeait pas mal : sur les serviettes de bain, les draps, les oreillers, les cols de chemise… C’est alors que mon coiffeur m’a proposé une alternative plus durable, facile à vivre, et bien plus facile d’entretien : des extensions.

Il y a donc un mois environ, j’avais rendez-vous au salon pour passer à l’action. Mon coiffeur, depuis quelques années maintenant, c’est Jordy Brechkoff. Son salon est situé à Paris (au 13 rue de Lappe) et je vous le recommande vraiment. C’est une personne à l’écoute, attentionné et qui n’a qu’un mot d’ordre : vous rendre « CA-NON ». Nous avions convenu à l’avance d’une quarantaine de mèches, placées principalement dans le dégradé. J’étais assez curieuse / inquiète de voir ce que ça allait donner. Les mèches sont posées une par une, ça tiraille un peu de temps en temps, mais ça ne fait pas mal du tout. Une fois que l’ensemble des mèches sont en place, une petite coupe s’impose car elles n’ont pas la même longueur que les cheveux naturels.

Mademoiselle paresse pink hair 3

Mademoiselle paresse pink hair 4

Mademoiselle paresse pink hair 1

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Je suis très contente du résultat, suffisamment flashy, mais pas trop, à mon goût. Mon nouveau surnom est donc Avril Lavigne et j’ai passé près de 10 jours avec « Skater Boy » dans la tête.

Les extensions étant placée très proches du cuir chevelu, ça tiraille un petit peu le crâne les premiers soirs, rien de bien dramatique, mais c’est un truc qu’il faut savoir. C’est tout à fait normal, et celles d’entre vous qui ont eu de petites tresses doivent déjà connaître cette sensation.

Malgré tout, il faudra noter que la couleur dégorge un peu aux premiers lavages (genre les deux premiers shampoings). Rien de dramatique, aucune serviette de bain n’est tombée au combat, puis ça donne une effet « douche de Barbie ». La couleur devient donc un peu moins flashy, elle se patine et finalement, je trouve ça plus joli maintenant.

Mademoiselle paresse pink hair 5

Par contre, même si cela demande beaucoup moins d’entretien qu’une couleur, il ne faut pas espérer pas s’en sortir avec un simple séchage à la serviette : passage au séchoir, coiffage, voire même lisseur, deviennent un passage obligatoire. Je peux vous dire que j’ai eu de grands moments de solitudes aux US, sans séchoir à cheveux… Du coup, j’avais pris le parti de les attacher (ce qui me facilitait me vie avec la chaleur qu’il faisait). Cela demande un petit coup de main pour trouver la bonne hauteur, celle qui camouflera les points de colle au niveau des racines, mais c’est tout à fait gérable.

Après un arrêt de un mois, je reprend le travail demain, et j’ai décidé de conserver mes extensions encore un petit peu. Elles se camouflent désormais très bien dans un chignon, devenu ma coiffure favorite depuis quelques jours.

Mademoiselle paresse pink hair 8

Et vous, vous y avez déjà songé à vous faire une couleur flashy ?


Salon Jordy Brechkoff / Coiffeur de Paris – Site Internet : www.coiffeur-de-paris.com

 

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