A New York, il y a donc les classiques… Et il y a le reste. Le reste, je crois que c’est ce qui rend le voyage de chacun unique. Parce qu’on n’a pas envie de louper un incontournable, mais qu’en même temps, on n’a pas non plus envie d’avoir vécu exactement le même séjour que les 55 millions d’autres personnes venues visiter la ville chaque année. Cela dépend donc principalement de vos goûts. Est-ce que vous aimez les sciences ? Le sport ? Les espaces verts ? Ici, il y a de quoi contenter tout le monde, pour peu d’avoir cherché. Voici donc ma petite sélection, pas toujours dans les guides.
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Aller dans un batting center
Mais oui, tu sais dans les films quand ils sont énervés, ils vont taper de la balle dans des cages. Ça, c’était plutôt une idée de mon homme et vu mon amour (inexistant) du sport, j’étais un poil réticente. Mais finalement c’était hyper cool.
J’ai pas mal épluché les internets pour trouver un batting center pas trop loin ET pas trop cher. Dans Manhattan, la plupart des centres proposent des locations de cages à l’heure. C’est pas donné et il faut réserver en avance. En plus, pour nous autres petits frenchies, ce n’est pas si facile… Ça ferait même un poil mal au coude et à la main (genre je n’ai pas pu tenir une canette dans ma main droite pendant quelques jours après ça).
Bref direction Randall’s Island golf and entertainments pour aller taper quelques balles. C’est situé sur une île au nord-est de Manhattan, pas hyper accessible mais le centre propose des navettes (payantes) pour ceux qui auraient la flemme ou peur de s’aventurer jusque Harlem. Pour aller sur l’île, il faut prendre le bus M35 et s’arrêter à la station MAIN RDY/OPP GOLF CTR PARKING. De là, passez sous le pont puis tournez à droite, vous longerez un terrain de foot puis vous arriverez au centre.
Pour les batting cages, il suffit d’acheter des tokens à l’accueil : 3,50$ pour 30 balles. La batte vous est prêtée gratuitement contre une pièce d’identité. Pour les débutants, je vous conseillerais de commencer par les cages « softball slow ». Les balles sont plus grosses et moins rapides et c’est déjà chaud de les toucher.
Sur place, il y a aussi une terrasse où manger un hot-dog et boire un verre, mais également un mini-golf et un stand d’entraînement de golf.
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Aller voir un film sur le plus grand écran IMAX des Etats-Unis
Pour une fois, ce ne sont pas les Etats-Unis qui sont sur la première marche du podium, mais l’Australie. Enfin, à la date d’aujourd’hui. Néanmoins, ce deuxième plus grand écran IMAX (la 3D mais en bien mieux) au monde est tout de même très impressionnant. Il est situé dans le « AMC Loews Lincoln Square 13 » au 1998 Broadway. Niveau programmation, il n’y a pas vraiment le choix, ce sera forcément le dernier blockbuster du box office. Pour nous, c’était la sortie de Jurassic Park World.
Côté pratique, il faut impérativement réserver ses billets à l’avance (une semaine minimum) car c’est une salle très prisée. Vous pouvez le faire sur internet (sur ce site) et télécharger vos billets directement sur téléphone. Ce que j’ai vraiment apprécié, ce sont les places numérotées. Nul besoin donc de se pointer deux heures à l’avance. Les meilleures places sont, bien sûr, celles situées au centre et plutôt aux deux tiers vers le fond. C’était déjà le cas dans les salles classiques mais ça fait vraiment toute la différence en 3D. Il faut vraiment éviter de se placer trop devant ici : l’écran est si grand que les 7 premiers rangs ne le voient pas en entier. De mémoire, nous étions au 8ème rang et déjà j’avais la sensation de ne pas tout voir. Pour référence, j’ai mis une photo de l’écran durant les publicités dont le format est celui d’un écran de cinéma classique…
C’est vraiment une expérience sympa. Je ne suis pas fan de 3D mais l’IMAX change vraiment la donne. Je n’ai pas l’impression de devoir constamment « me concentrer » sur mes yeux pour ne pas voir flou… Et suis ressortie sans mal de tête du coup. A Paris, il y a deux écrans IMAX. Le premier est celui de la Géode, avec une programmation exclusivement documentaire, tandis que le second est à Ivry sur Seine. Pour des films esthétiquement sympa, ça en vaut vraiment la peine (nous, on y avait vu Gravity à l’époque et même si c’est une mission pour y aller, zéro regrets).
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Aller à la boutique Fools’gold records
En bons fans de musique électronique, un détour s’imposait par la boutique du label Fool’s Gold. Goodies, t-shirts, on est refait pour nos prochaines soirées. C’est au 536 Metropolitan à Brooklyn.
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Nintendo World
Le pèlerinage du geek. Y a-t-il quelque chose à ajouter ? L’adresse peut-être ? 10 Rockefeller Plaza !
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Life Underground
Les stations de métro 14th street et 8th avenue abritent plus de 100 sculptures de bronze disséminées du sol au plafond. L’installation, appelée Life Underground (la vie sous terre), a été créée par l’artiste Tom Otterness. C’est une des œuvres les plus populaires du métro new yorkais. J’adore le côté
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Regarder un match de basket ball dans un bar
En juin se déroulent les finales de la NBA, les occasions ne manquaient donc pas. La saison de basket va de novembre à avril. Elle est suivie des playoffs sur avril-mai, juste avant les finales. L’ambiance vaut vraiment le détour. Les chicken wings aussi. Bien sûr, j’aurai adoré pouvoir aller à un match en direct, mais les prix sont exorbitants. Nous nous sommes donc rabattus sur « the next best thing« . Du coup non, je n’ai pas de photos à vous montrer… Je regardais un match avec les doigts tous grassouillets.
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Macy’s
J’avoue que ça, c’est quand même un classique un petit peu… Sauf que ce qui me plaît le plus dans ce magasin, celui de Herald Square, ce n’est pas le fait d’y faire du shopping qui m’attire… Non, ce sont les escalators en bois, je les trouve trop cool !
La semaine prochaine, on clôturera les articles sur New York avec un post sur les restaurants que j’ai aimé et autres snacks. See you soon 😉
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